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Du vide.
20 janvier 2011

Paresthésie.

Lorsque la nuit tout recommence, lorsque je ne dors pas, que tout ces souvenirs me reviennent, je repense à toi. Des années entières ont passé sur cette poignée de jours. Tout est loin, tout est là. Quand ça recommence, je voudrais que tu sois là, et je ne sais pas pourquoi c'est toi dont j'ai envie.

Elle marchait lentement, patiemment, à côté de moi qui n'y arrivait qu'à peine. Elle ne parlait que peu, un sourire mélancolique sur le visage. Je crois qu'elle souriait à cause de moi. Pas pour moi. Elle avait de grands yeux noirs qui parlaient plus que nos langues différentes. Elle est restée là une nuit. On a bu un thé en attendant le jour, le sommeil et la fin de sa journée. Elle voulait être loin, elle n'était pas vraiment là. Je l'ai aperçue, plus tard, juste avant de partir, je ne suis même plus sûr.

J'ai laissé une trace écrite, illisible - je ne pas sûr non plus - un double, plus oublié que laissé d'ailleurs. Sur la tablette de la chambre d'hôpital, au fond de sa mémoire, de la tienne, et il ne reste peut-être déjà plus rien de tout ça. Des séquelles. Tout ce qu'il me reste de caractère.

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Commentaires
V
Pour le coup, hélas, ça ne sont pas les souvenirs..
B
la nuit, c'est souvent le règne des souvenirs qui ne font pas dormir.
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