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Du vide.
25 mars 2011

Bang.

"17 avril 2006.

ilys


Je n’aurai jamais du la laisser partir. Je n’aurai pas fais ça.
Comme si moi, je pouvais le supporter. C’était pourtant évident.
Je n’ai pas arrêté de penser. De tout imaginer. Toutes les nuits.
Son corps à elle, ses mains à lui.
J’étais chez P. ce week end. Raison de plus ?
J’ai vidé la bouteille de vodka pendant qu’il se préparait pour sortir.
D. est venu le chercher. Il m’a laissé seule chez lui. Les clefs de sa voiture sur la table basse.
J’avais l’idée en tête depuis un petit moment. On en parlait souvent toutes les deux ‘en rigolant’…
J’ai sorti une deuxième bouteille. Allée sur Internet chercher l’itinéraire.
Et je me suis retrouvée là dans une bagnole prête à aller la chercher...
J’ai roulé toute la nuit. J’avais ces putains d’images dans la tête. Elles défilaient. Constamment.
Clopes sur clopes, vodka…. Je me suis retrouvée là bas.

Je ne savais même pas où il habitait.
Ce dont j’étais sure c’était que sa maison se trouvait À coté d’un chemin de fer, et c’est tout.
J’ai marché le long des rails. Longtemps… L’alcool dans le sang. La bouteille à la main. J’ai marché, marché…. Jusqu'à entendre une voix. Sa voix. A elle. J’ai accéléré le pas. Encore. Jusqu'à l’apercevoir. Il m’a reconnu. J’ai continué à marché, aussi vite que je pouvais. Je me suis ruée sur lui. Il n’a rien compris. J’ai éclaté la bouteille sur son crâne. Il a hurlé.
Puis j’ai planter ‘mon arme’ dans sa poitrine et je lui ai arraché ce qu’il avait brisé en moi depuis trop longtemps.
Il ne s’est même pas défendu. Tout était si simple.
Elle, n’a rien osé dire.
Elle m’a aidé à transporter le corps sur les rails.
On s’est assise dans l’herbe un peu plus loin et on a attendu le premier train, main dans la main, sans rien se dire pour assister à sa fin."

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Commentaires
V
http://prunaile.canalblog.com<br /> Sinon.
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