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Du vide.
23 septembre 2011

Fallait se serrer, comme une forêt vierge.

J’voulais t’aimer comme personne n’aimerait.

C’était écrit, ça s’est gravé au plus profond. Croire, croire jusqu’à le perdre, et croire encore. Les fins c’est toujours le plus facile à voir, au début. Et doucement on s’en éloigne, on oublie l’évidence, et on glisse dans les interstices, on se cache les yeux, ensemble. Je m’émerveille d’un mensonge qui ne vient que de nous. Je perds mon temps, à mariner dans ses yeux. Ou peut-être qu'on avait tord, que c'est vrai. Un instant, ça l'est. Je le sais. Ou peut-être que je recommence à croire. Je voudrais me dorer à tes rires. Un peu de gâchis en souvenir de ton corps.

A l'article de l'amour, je redeviendrais l'enfant terrible que tu aimais.

L'album coule sans fin, il y a des matins comme ça, ou je n'ai rien à dire, que répeter. Quelle autre solution que de se dissoudre ? Chaque phrase me saisit, chaque mot qui désormais ne s'appliquera plus qu'à toi. Comme as-tu réussi à t'immiscer aussi profondément ? Aussi vite ?

J'ai la voix qui se tend, qui parfois se casse, lorsque ta voix, dans mon sommeil. Je voudrais tant que jamais d'autres que de toi, en dépit des étoiles et des solitudes. Mais on sait que c'est faux. Tous les deux, tous. Il y en aura tant d'autres. Malgré moi, seul, seul, seul, fâné.

Je voulais juste m'accrocher à ces mots dans l'ombre. Mais ils n'ont jamais été les miens.
J'voulais t'aimer comme un seul homme.

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