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Du vide.
8 décembre 2011

Les angles.

Je ne vais plus vraiment dans mon coeur ; je le visite parfois lors de moments plus vides que les autres. Je marche au milieu des tombes blanches, il y fait froid - un froid dur, et sec - ; je ne sais pas si c'est le début de l'hiver ou s'il faut penser au printemps. Ca n'a pas vraiment d'importance. Le combat est ailleurs désormais. Loin de ce champ de souvenirs éteints.

Il s'étend sur deux fronts désormais.

C'est une histoire de discipline, de rigueur. La lutte entre la peur et le désir. Il y a l'envie d'être humain, et la déshumanisation qui prend ses marques. Doucement mon corps se soumet à une volonté froide et implacable : je perds pied d'abord, je perds le sourire. Des restes de douceur me lancent encore. J'ai enfin oublié mes jambes, qui ne tremblent plus, je crois, ou au fond de mon sommeil. J'éteins la chaleur à mesure que le froid pénètre dans mes poumons.

Le dernier combat se passe dans ma tête. C'est une histoire, de vie, de mort, de raison, de but, et de logique. Il n'y a pas de règles, il n'y a qu'une fin, et un long en attendant.
J'impose à ma pensée des murs, mais mes prisons ne seront jamais rien d'autres qu'une perte de temps.

Pouce.

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Commentaires
M
Les larmes sont des lames scintillantes de ma douleur qui s'étend.
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