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Du vide.
19 février 2012

Yin.

On a beau traverser des continents entiers, se retrouver au plus loin, sous un soleil qu'aucun hiver ne laisse imaginer, rien ne change, et je regarde mes bras, et ses yeux, et je regarde surtout le vide, les yeux fixés sur le vent et je marche, et je me creuse, une peau bronzée sur les os, et juste en dessous, le vide que je voulais laisser de l'autre côté du monde.

Le décalage horaire ne change rien. Et on se disait, pour de faux, voir l'Asie et mourir. Je disais, et rien n'est jamais pour de faux, ici, ni ailleurs.

Un tigre me guette, en permanence, et je suis à la merci de ses griffes. On savait qu'un jour je sourirais moins, et que je ne parlerais plus.

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