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Du vide.
11 août 2013

Je m'étais dit, il y a longtemps, c'était sous

Je m'étais dit, il y a longtemps, c'était sous des étoiles, à propos de celles qu'on avait regardé tous ensemble en retenant nos souffles, quand je serai froid. Et que je n'aimerai plus. Et que je n'aurais plus envie de rien. Je jetais ça, sans savoir, qu'on contrôle mal les mouvements du coeur, qu'il garde sa chaleur même éteint, qu'il garde sa douceur, qu'il n'est jamais mort, et qu'il ne mourra jamais.

Je me suis quand même laissé refroidir de la vie, à grands coup de distances, de silence, d'évasion, et toujours elle, de douceur. La folie confuse des sentiments s'est tranquillement éloignée. Sans cri, sans (trop d')larmes, sans une goutte de sang. J'ai pardonné à la vie notre instabilité, maintenant il y a des règles, des manquements, des écarts, des éclats, des beaux, de vie, et des à se j'ter dans l'eau tordue de la Loire. Et ce soir, je suis resté dans des bras, éteint et heureux, éteint, heureux, parfaits. Et je posais mes lèvres sur ses yeux, sur son front, et j'évitais les siennes avec la précaution d'un enfant, et elle me serrait contre elle, heureux, parfaite.

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